Le ThéâtreEn italien, surtitré en allemand et français

La traviata

Opéra de Giuseppe Verdi ; Livret de Francesco Maria Piave

DES CAMÉLIAS POUR LE CARNAVAL
Pretty Woman sans Happy End – Verdi savait que nous y reviendrions


La communication est l'ennemie de l'Opéra. Si Desdémone avait parlé à Otello : rien ne serait arrivé. Une explication entre Mimi et Rodolfo : tout aurait fini en mode majeur et dans le bonheur. Le drame commence là où l'on ne se parle pas. La courtisane Violetta ne dit rien de son état de santé à son soupirant Alfredo, et il croit qu'il ne lui suffit pas. C'est ainsi que Violetta s'échappe de leur nid d'amour pour rentrer à Paris où elle est une star de la société entretenue par les hommes. La véritable dame aux camélias, Marie Duplessis, avait un vieil ami d'enfance en Normandie avec lequel elle correspondait en écriture secrète en lui racontant ses véritables sentiments et les vrais noms de ses clients. C'était sa soupape qui lui permettait de se libérer des sentiments, des suspicions et des leçons de morale hypocrites des épouses de ses amants.

Et parce que nous ne communiquons pas non plus ouvertement, nous souffrons avec Violetta et Alfredo. Et la morale ? Dans cette histoire à la « Pretty Woman » sans Happy End, il vaut mieux qu'elle reste cachée parmi les masques de carnaval qui entourent la fin de Violetta. C'est l'un des plus beaux opéras jamais composés qui nous incite à être franc et honnête lorsque la prochaine crise arrive. Et Verdi savait que nous reviendrions toujours plein de repentir à son opéra ...

Ben Baur (mise en scène) étudie à l'École supérieure des arts de Berlin-Weißensee. Il travaille en tant que scénographe et costumier dans de nombreux Opéras et Théâtres à travers l'Europe. Depuis 2014, Ben Baur travaille également de plus en plus souvent en tant que metteur en scène, notamment à Graz et St. Gallen. Il se présente pour la première fois au public sarrois en 2014 avec sa mise en scène de « Lucia di Lammermoor ».

Distribution

Direction musicale

Stefan Neubert

Mise en scène

Ben Baur

Décors

Ben Baur

Costumes

Uta Meenen

Chorégraphie

Lillian Stillwell

Lumières

André Fischer

Dramaturgie

Frederike Krüger

Répétiteur pour les choeurs

Jaume Miranda

Violetta Valery

Olga Jelinkova
Valda Wilson

Flora Bervoix

Carmen Seibel
Judith Braun

Annina

Vera Ivanovic

Alfredo Germont

Angelos Samartzis
Sung min Song

Giorgio Germont

Peter Schöne
Michael Bachtadze

Gastone

Algirdas Drevinskas

Barone Douphol

Stefan Röttig

Marchese D'Obigny

Markus Jaursch

Dottore Grenvil

Hiroshi Matsui

EMPTY

Das Saarländische Staatsorchester

Giuseppe

Hei-Chang Kim
Sang Man Lee

Commisionario / Domestico di Flora

Dae-Seok Choi
Sung-Woo Kim
Video & Photo
Voix de presse

»Womit wir bei einem weiteren Highlight dieses Opernabends wären - bei der Sopranistin Olga Jelínková. Die Tschechin ist die geborene Violetta: Schön anzuschauen, grazil mit einer perfekten Koloraturstimme und schauspielerischem Talent.«
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SR2 KulturRadio, 27.8.2018, Barbara Grech

»Doch Ben Baurs Inszenierung und die musikalische Darbietung von Stefan Neubert widerstehen dem Reflex in Schmalz und Pomp unterzugehen. Sie versuchen es mit Schlichtheit. Und das mit Erfolg! Klar und trotzdem anrührend.«

Saartext, 27.8.2018, Barbara Grech

»Und doch ist die „Traviata“ gelungen, auch, weil Stefan Neubert am Pult mit maximaler Zurückhaltung die perfekte musikalische Begleitung bietet. Präzise führt er das Staatsorchester. Sauber wie ein Uhrwerk begleiten dessen Musiker selbst die dramatischsten Gefühlsausbrüche.«
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Saarbrücker Zeitung, 28.8.2018, Joachim Wollschläger

 »"La Traviata”, so streng inszeniert, ließ den Zuhörer an der Seelenlage der Protagonisten direkt teilhaben.«
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Opus Kulturmagazin, 27.8.2018, Friedrich Spangemacher

»Größte Bewunderung verdient das Saarländische Staatsorchester unter der musikalischen Leitung von Nathan Blair. In köstlicher Vollendung winden sich zarte Klänge um prächtige Melodien, in vorzüglicher Klarheit begleitet das Ensemble diese Inszenierung, entzückend auch die Tanzeinlagen der Ballettschule des Saarländischen Staatstheaters.«

Das Opernglas, 9.9.2018, E. Engler