2e concert symphonique
Alors qu'il était encore étudiant, Maurice Ravel a écrit une pièce pour piano plutôt peu spectaculaire en raison de sa brièveté, sous la forme d'une pavane - une danse lente en vogue dans l'Espagne et l'Italie baroques. Selon Ravel, il avait en tête « une idée de pavane telle qu'elle était peut-être dansée par telle petite princesse dans un tableau de Velázquez ». Mais la simplicité naïve voulue contraste fortement avec la complexité de l'accompagnement harmonique. C'est ainsi que cette petite mascarade espagnole est devenue l'une des pièces les plus connues de l'impressionnisme.
Une génération plus tard, Jacques Ibert écrivit son Concerto pour flûte, un concerto instrumental pour l'instrument le plus important de l'impressionnisme depuis le « Prélude à l'après-midi d'un faune » de Debussy. Mais Ibert s'est également imprégné des influences des années 20 à Paris, comme celles de l'insolent Groupe des Six, orienté vers la musique légère. A la même époque, Serge Prokofiev poursuivait un néoclassicisme similaire, notamment dans sa célèbre musique de ballet pour « Roméo et Juliette ». La deuxième suite pour orchestre combine les points forts du ballet racontant l'histoire du couple d'amoureux éternellement malheureux, parmi lesquels la célèbre « Danse des chevaliers » ne doit bien sûr pas manquer.
Direction musicale
Sébastien RoulandFlûte
Stathis KarapanosEMPTY
Saarländisches Staatsorchester