8e concert symphonique
Une petite formation rencontre une formation surdimensionnée : le concerto pour piano en la majeur, à l'instrumentation quasi chambriste, réunit le style et les acquis de Mozart in nuce : légèreté des thèmes, équilibre parfait entre le solo et l'orchestre, mélodies expressives pour la clarinette, instrument préféré de Mozart parmi les bois, alors encore très jeune. L'adagio expressif se distingue des deux joyeux mouvements cardinaux par sa tonalité de fa dièse mineur, rarement rencontrée. Le chef-d'œuvre de Mozart sera interprété par la pianiste Sophie Pacini, qui s'est déjà présentée avec succès à Sarrebruck en 2019.
Pour clore la saison concertante, le directeur musical Sébastien Rouland réalise un rêve longtemps caressé (et souvent repoussé en temps de pandémie) : la monumentale « Symphonie alpestre » de Richard Strauss, avec un effectif énorme. Elle décrit une montée et une descente de montagne avec des vues sur des cascades, des alpages, des sommets majestueux et offre ainsi de nombreuses occasions pour l'une des spécialités de Strauss, à savoir les peintures sonores virtuoses. Même si, contrairement à ce qu'affirmait un article satirique lors de la création en 1915, on n'entendra pas de « yodlophone » récemment retrouvé, vous pouvez vous réjouir d'une expédition musicale particulière !
Direction musicale
Sébastien RoulandPiano
Sophie PaciniEMPTY
Saarländisches Staatsorchester