Le ThéâtreEn allemand, surtitré en allemand et français

Le chevalier à la rose

Comédie en musique de Richard Strauss et Hugo von Hofmannsthal

GÂTEAUX, TANTINE, BISOUS MOUILLÉS
Pourquoi la musique nostalgique apporte consolation


La vie se compose de trois phases. Au cours de la phase un, on profite des fêtes de famille aggrémentées de délicieux gâteaux et de billets remis en douce par les tantes et oncles. Au cours de la phase deux, on envoie la famille au diable et on s'échappe, parfois pendant des décennies. Au cours de la phase trois, on retrouve ces tantes et ces oncles, cette fois aux enterrements. Il y a toujours des gâteaux, et on se cache pour verser une larme sur ce monde qui doit irrémédiablement sombrer. C'est de ce changement que parlent Strauss et von Hofmannsthal dans leur « Comédie en musique », comme est modestement nommé cet opéra au succès mondial. Octavian et Sophie incarnent ces jeunes gens qui sont à l'orée de leur vie d'adulte et ne comprennent pas (encore) leurs contemporains plus âgés. Octavian est amoureux de la Maréchale de 38 ans, déjà bien vieille à ses yeux, et Sophie doit épouser un balourd de baron ... Nous observons la comédie en souriant, car nous connaissons la sensation de cette transformation vers l'âge adulte. L'enfant en nous savoure le gâteau sucré, la femme ou l'homme en nous a peur des premiers enterrements. Aucune autre musique que ces valses et musiques enchanteresses désarticulées n'exprime avec plus d'empathie cette sensation. Dans la fosse d'orchestre on transpire, dans la salle on se délecte et sur scène on chante, et l'espace et le temps semblent se mêler comme par magie. Est-ce un rêve, est-ce possible ? Oui c'est possible, et de temps en temps, nous avons autant besoin de ce chevalier à la rose que de feuilleter avec nostalgie l'album photo.

Jakob Peters-Messer réalise des mises en scène dans presque tous les grands théâtres allemands, ainsi qu'en France, en Autriche, en Suisse, en Espagne et au Portugal. Plus de 20 000 spectateurs ont admiré en été 2016 sa mise en scène de « Tosca » lors des DomStufen-Festspielen à Erfurt, et l'Opéra de Bonn a montré son « Fidelio » lors du Festival international d'Opéra en Corée du Sud. Au cours de la saison précédente, Jakob Peters-Messer s'est présenté avec « Salomé » au public sarrois.

Distribution

Musikalische Leitung

Roger Epple Stefan Neubert

Mise en scène

Jakob Peters-Messer

Décors

Markus Meyer

Costumes

Sven Bindseil

Licht

André Fischer

Dramaturgie

Frederike Krüger

Répétiteur pour les choeurs

Jaume Miranda

Feldmarschallin

Pauliina Linnosaari
Valda Wilson

Baron Ochs auf Lerchenau

Markus Jaursch

Octavian

Carmen Seibel

Herr von Faninal

Peter Schöne
Stefan Röttig

Sophie

Marie Smolka

Jungfer Marianne Leitmetzerin

Vera Ivanovic

Valzacchi

Algirdas Drevinskas

Annina

Judith Braun

Ein Polizeikommissar/Ein Notar

Hiroshi Matsui

Haushofmeister der Feldmarschallin

Emil Raykov
Henry Orlando

Haushofmeister bei Faninal

Manuel Horras
Chang-Kyu Lim

Ein Wirt

Taeksung Kwon

Ein Sänger

Sung min Song

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In weiteren Rollen: Solisten des Opern- und Kinderchors
Video & Photo
Voix de presse

»Der neue „Rosenkavalier“ am Saarbrücker Theater ist ein Rundumvergnügen. Mit fantastischen Stimmen, einem glänzenden Orchester und einer Regie, die Hofmannsthals Wort-Soufflés mit kräftigem Witz und kühler Bühne etwas entgegensetzt.«
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Saarbrücker Zeitung, 24. März 2019, Oliver Schwambach

»Pauliina Linnosaari* gibt die Feldmarschallin Fürstin Weidenberg - und überzeugt nicht nur mit ausdrucksstarker Stimme, sondern auch mit ihrer Bühnenpräsenz - kontrolliert, überlegend und doch auch leidenschaftlich im Zusammenspiel mit ihrem Liebhaber.«
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SR3 Saarlandwelle, 24. März 2019, Michael Schneider